Bien préparer sa tasse de thé avec les bons ustensiles : quelques conseils de base. |
Retour dans nos latitudes et notre quotidien pour prendre simplement en compte les quelques étapes de l’achat du thé jusqu’au bol, à la tasse, au mug etc… afin de passer en revue comment faire le bon choix.
Nous avons acheté et devons donc préserver la qualité de notre thé en vrac ou en sachet en le gardant au frais, au sec, à l’abri de la lumière et à l’abri d’autres odeurs et où cela ? Dans une boîte à thé. Tous les comptoirs de thés vous en proposent, très souvent en métal, parfois en carton, bois laqué ou en grés ; ces boîtes sont souvent si belles que l’on à envie de les collectionner, de même elles renseignent souvent sur le contenu ce qui est utile si vous avez l’habitude de déguster des thés différents tout au long de la journée. |
Nous arrivons à l’étape capitale qui est l’infusion : impossible de rentrer dans le détail puisque les thés fins se comptent par centaines, voire milliers et s’infusent donc selon toutes sortes de manières ; toutefois les considérations de base sont élémentaires.
La chaleur doit être maintenue, la feuille de thé doit pouvoir s’exprimer dans l’ampleur qui lui est propre, le développement aromatique ne doit pas être freiné par la qualité du récipient, mais au contraire celui-ci doit soit être neutre, porcelaine, verre, métal approprié soit apporter son fond d’arôme par l’imprégnation antérieure, comme le font les théières en grés et notamment celles façonnées avec le célèbre grés rouge d’Yixing ; on les appelle « les théières à mémoire », elles sont souvent faites par des artisans-artistes connus et travaillant en famille, leurs prix sont très élevés et on les considère comme des vrais trésors. |
Ce n’est pas seulement la saveur de la tasse de thé qui témoigne de sa qualité mais aussi sa couleur qui fait toujours partie de la description des caractéristiques du thé. Le récipient, qu’il s’agisse d’une tasse, d’un tsong (appelé aussi gaiwan ou zhong), d’un bol ou d’un verre, cherchera à mettre cette couleur en valeur. On peut la regarder, même si l’on ajoute du lait ou du citron, avant de la déguster. Le jaune-vert un peu trouble d’un Gyokuro, le rouge dense d’un Assam, le vert délicat d’un LongJing, le rouge foncé d’un Pu’er …. font partie intégrale du plaisir de la dégustation. Dans la panoplie des bons ustensiles il y a les filtres à thé bien pratiques et les passoires qui permettent de retirer les feuilles une fois le temps d’infusion passé ; il est en effet important de ne pas les laisser macérer pour éviter une trop forte extraction des tannins qui peuvent rendre la boisson astringente. |
Et puis il y a les bateaux à thé pour les amateurs du gong fu cha et il y a aussi la cuillère ou spatule qui permet de mesurer la feuille sèche pour l’infusion.
En Europe nous avons aussi parfois recours à un chauffe théière, vous avez pu en voir de très originaux dans le numéro 2, fabriqués par Marielle Lagers.
Tous les pays à consommation de thé traditionnelle ont mis au point des ustensiles adaptés à leurs thés et à leur manière de les déguster. C’est utile, agréable et intéressant à découvrir et nous comptons sur des experts parmi nos lecteurs pour nous en parler dans les prochains numéros.