Le marché mondial du thé, une réalité économique ! |
Recherché par les pays consommateurs, il procure un revenu aux pays exportateurs, fait vivre des millions d’agriculteurs et fournit des millions d’emplois dérivés.
Qui fixe les prix ? Comment gère-t-on l’offre et la demande globale pour un marché en équilibre ? Quelles mesures sont prises pour favoriser la production et promouvoir la consommation ? Si les thés fins se négocient directement, les gros tonnages de thé en vrac font l’objet de ventes aux enchères dans la plupart des pays producteurs, notamment en Inde, au Sri Lanka, en Indonésie, au Bangladesh et dans toute l’Afrique de l’Est. Les acheteurs sont les grands industriels tels que Unilever et les grandes maisons de négoce. Depuis quelques années la demande croît alors que des incidents climatiques récents, sècheresse ou précipitations trop abondantes, ont affecté la récolte en 2008, 2009 mais également en ce début 2010. Le marché a réagi vivement par des hausses de prix qui se sont répercutées aux consommateurs que nous sommes. |
Cette impressionnante assemblée d’une bonne centaine de délégués a tenu ses dernières sessions plénières à Hangzhou en Chine en mai 2008 puis à New Delhi en Inde en mai 2010.
L’ordre du jour complexe et technique passe tout d’abord par la revue de la situation du marché, ce qui nécessite la disponibilité de données valides, problème récurrent dans des économies rurales aux très nombreux petits propriétaires. Pendant de longues années à prix bas, où l’offre excédait la demande, l’IGG Thé a cherché à faire appel aux instances scientifiques et médicales afin de mener des études démontrant les effets bénéfiques de la consommation du thé sur le métabolisme humain. Plusieurs congrès ont ainsi eu lieu, sous le nom de « World Tea Forum » et ont permis la rédaction de toute une série de rapports. Toutefois, malgré de nombreux résultats encourageants, il n’y a pas encore eu de conclusions totalement validées et les recherches se poursuivent.
Parmi les autres sujets prioritaires figurent les dossiers suivants :
• la protection des « dénominations d’origines » et « indications géographiques » où l’on étudie la mise au point de cahiers des charges précis incluant traçabilité, territoires limités, définitions de variétés botaniques, procédés de récolte et de traitement dans le but de garantir l’authenticité et freiner galvaudage et tromperies. En France, l’INAO exerce ce contrôle depuis 1935 pour la filière viticole et les AOC pour les fromages, viandes, fruits et autres. • l’harmonisation globale dans le domaine des produits phytosanitaires. C’est le nom élégant des pesticides. Le but est d’instaurer les mêmes conditions pour tous en ce qui concerne la mise en œuvre agricole des pesticides et le contrôle du produit fini. |